Etude complémentaire 12
- L'hístoíre de l'observance du sabbat. Le sabbat est le septième jour de la semaine, c'est-à-dire le samedí. L'observance du sabbat a commencé dès la création (Genèse 2.1-3). Abraham a observé la loi de Dieu (Genèse 26.5). Les Hébreux ont respecté le sabbat avant que la loi ne soit promulguée par écrit (Exode 16.21-30; 20.8-11). Jésus a observé le sabbat (Marc 1.21 ; Luc 4.16, 6.5,6). Marie, la mère de Jésus, a observé le sabbat (Luc 23.55,56). Les apôtres se sont reposés et ont adoré, le jour du sabbat (Actes 13.14;44; 17.2; 18.4), Au ciel, nous observerons aussi le sabbat (Ésaïe 66.22,23).
- Personne n'a le droit de changer ce que Dieu a ordonné. Dieu est immuable, il ne change pas (Malachie 3.6). Jésus ne change pas non plus (Hébreux 13.8). Ni les hommes, ni les institutions n'ont le droit d'apporter de changements à la loi de Dieu (Ecclésiaste 3.14; Matthieu 5.18,19; Matthieu 15.6,9).
- Le chrétien doit suivre l'exemple de Jésus. Jésus-Christ a obéi aux commandements et observé le sabbat (Luc 4.16). Le véritable chrétien doit suivre l'exemple de Jésus en routes choses (Jean 14.15; 1 Pierre 2.21; 1 Jean 2.3,6).
LE DIMANCHE N'EST PAS LE JOUR DE REPOS DE LA BIBLE
Dans le Nouveau Testament, on trouve huit fois expression « le premíer jour de la semaíne » (Matthieu 28.1, Marc 16.2,9 ; Luc 24.1 ; Jean 20.1,19 ; Actes 20.7; 1 Corinthiens 16.2). Dans tous ces textes, l'expres-síon se réfère au dimanche et, en aucun cas, on y attribue de signification religieuse, Par contre, le mot « sabbat » s'y trouve 59 fois, avec l'emploi du mot sabbaton quí signifie « repos ». « Or, vous pouvez lire la Bible de la Genèse à l'Apocalypse, sans trouver une seule ligne autorisant la sanc-tífícatíon du dimanche. Les Écritures font valoir l'observance religieuse du samedi, un jour que nous n'avons jamais sanctifié », - Cardinal James Gibbons, The Faith of our Fathers [La foí de nos pères], p. 98.
COMMENT LE CHANGEMENT S'EST-IL FAIT?
La Bible prédit que la loi de Dieu serait l'objet d'attaques (Daniel 7.25; 8.12), Jésus et les apôtres ont averti que de faux maîtres se manifesteraient pour enseigner des erreurs et tromper une grande foule (Matthieu 24.24 ; Actes 20.28,30 ; 2 Thessaloniciens 2.3,4). La Bible déclare que les premiers chrétiens de Bérée « reçurent la parole avec beaucoup d'embrassement, et ils examinaient chaque jour les Écritures pour voir sí ce qu'on leur dosait était exact » (Actes 17.11). Si les chrétiens avaient continué d'étu-díer les Écritures, ils auraient destingué l'enrreur qui se faufilait dans l'Église contenant le jour du repos.
Pendant quelque temps, certains chrétiens ont gardé le dimanche et d'autres le sabbat, tandis qu'un troisième groupe essayait d'observer les deux jours. En l'an 321 de notre ère, l'empereur Constantin a publié un décret dans lequel il commandait qu'on ne respecte que le dimanche « Tous les juges, tous les citadins et toutes les occupations doivent se reposer durant le jour honorable du soleil. » - Code de Justinien, III, 12, 3, décret publié le 7 mars 321.
August Neander, éminent professeur d'Histoire ecclésiastique de Berlin, a dédaré : « La fête du dimanche [...] a toujaurs été une ordonnance des hammes, puisqu'il était loin de la pensée des apôtres d'établir un commandement divin à cet égard, loin de leur pensée et loin des intentions de l'Église apostalique primitive, de vau-loir transférer les lais du sabbat vers le dimanche ».
RÉTABLISSEMENT DU SABBAT
Dieu avait prédit cette apastasie mais a aussi souligné que l'observance du sabbat serait rétablie, dans les derniers jours, par un peuple qui serait « réparateur des breches » (Ésaïe 58.12-14). Ce peuple sera cannu camme celui qui garde les commandements de Dieu et qui a la foi de Jésus (Ésaïe 66.23; Apocalypse 12.17). Pour accomplir cette prophétie, l'Église adventiste du septième jour observe le sabbat comme jour de repos.
LE SCEAU DE DIEU
Trois fois, dans l'Apocalypse, on identifie le groupe des fidèles. La première fois, on dit qu'ils ont au front « le sceau du Dieu vivant » (Apocalypse 7.2,3). La deuxieme fois, il est mentionné que sur leur front le « nom » de Dieu est écrit, c'est-à-dire son caractère (Apocalypse 14.1). Le front symbolise l'intelligence, la manière de penser, ainsi donc, avoir le sceau de Dieu veut dire avoir le caractère de Dieu dans nos pensées. La troisième fois, Dieu identifie san peuple en disant : « C'est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi en Jésus. » (Apocalypse 14.12).
Si nous comparons ces trois textes, nous comprenais que le sceau que Dieu met sur son peuple, la caractéristique qui le distingue et l'identifie, n'est pas un signe visible, mais sa fidélité dans l'observance des commandements, y compris le quatrième, celui qui nous dit d'observer le sabbat comme saint jour de repas. C'est ce que signifie « avoir le nom » ou le caractère de Dieu écrit sur le front, car la lai de Dieu est une transcription de san caractère.